Les médias turcs ont révélé ces deniers jours des informations supplémentaires sur une opération d’espionnage présumée au profit d’Israël, contrecarrée en début du mois. Selon les rapports basés sur des fuites du service de renseignement turc, le but de ce réseau d’espionnage était de surveiller, de collecter des renseignements, de mener des attaques, et même de procéder à l’enlèvement de citoyens palestiniens résidant en Turquie.un garde du corps de Khaled Mashal, dirigeant du Hamas, suspecté d’être un agent israélien.
Après l’attaque sanglante du Hamas en territoire israélien du 7 octobre, les individus soupçonnés d’espionnage par Ankara auraient reçu des informations, et auraient été incités à collecter des renseignements sur les communautés palestiniennes en Turquie. Des allégations suggèrent que le Mossad israélien a pris contact avec ces suspects par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Une source indique qu’un des suspects, actuellement en fuite, serait un ancien garde du corps de Khaled Mashal, dirigeant éminent du Hamas, accusé d’avoir coopéré avec des agents de renseignement israéliens.
La semaine dernière, les autorités turques ont procédé à l’arrestation de 33 individus soupçonnés de « travailler pour le Mossad et d’espionner des ressortissants étrangers ». Selon les informations disponibles, la Turquie est également à la recherche de 13 autres suspects. Des sources locales rapportent que « le service de renseignement israélien serait impliqué dans des opérations ciblant des étrangers en Turquie, incluant de l’espionnage, des attaques et des tentatives d’enlèvement ». « Comme nous l’avons déjà dit par le passé, toute activité illégale sur le sol turc aura des conséquences sévères. Nous recommandons vivement à tous les intervenants de s’abstenir de telles pratiques à l’avenir », a affirmé un représentant des renseignements turcs a exprimé à Kan News.