« Regard sur la Turquie à un an de la prochaine élection présidentielle qui marquera aussi le centenaire de la République turque. Ankara a fait des tentatives de médiation dans la guerre en Ukraine. Sa position géographique la place comme un acteur diplomatique et stratégique important notamment avec le détroit du Bosphore qui permet le passage de la Méditerranée à la mer Noire » rapporte Marie-France Chatin dans RFI du 9 juillet 2022.
Acteur encore lorsque l’Otan se penche comme récemment sur l’intégration de la Suède et de la Finlande et que la Turquie accepte finalement de ne pas opposer son véto à cette double adhésion moyennant de nombreuses et très fortes exigences. Concessions qui lui ont été accordées.
Et puis, plus récemment, cette demande de changement d’orthographe faite en janvier et qui vient d’être approuvée par l’ONU. Un lifting linguistique qui voit disparaitre le nom de Turkey au profit de Türkiye. La Turquie un acteur stratégique qui entend peser, aidé par un Occident soucieux de lui permettre de renforcer sa place dans la famille transatlantique et de l’Otan afin d’empêcher l’accroissement de sa coopération et de sa dépendance à l’égard de la Russie dans les domaines énergétiques et sécuritaires.
Regard sur la diplomatie turque.
Avec :
- Dorothée Shmid, directrice du programme Moyen-Orient de l’IFRI. Auteure de la « Turquie en 100 questions », aux éditions Tallandier et d’un article intitulé « Ankara et la Russie : une intrigue qui met l’Occident sous pression » paru dans l’ouvrage dirigé par Isabelle Facon « Russie-Turquie. Un défi à l’Occident ? » aux éditions Passé composé. Bonjour.
- Par téléphone depuis Toulon, l’Amiral Pascal Ausseur, directeur général de la Fondation Méditerranéenne d’Études Stratégiques.
- Depuis Grenoble, Jean Marcou, titulaire de la Chaire Méditerranée-Moyen-Orient de Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l’Institut Français d’Études Anatoliennes d’Istanbul.
RFI, 9 juillet 2022, Marie-France Chatin, Photo/Umit Bektas/REUTERS