L’armée burkinabè compte désormais une douzaine d’aéronefs de combat ou de surveillance. Des engins de fabrication turque qui illustrent la qualité des relations entre Ankara et Ouagadougou, a affirmé le chef de la transition Ibrahim Traoré.
L’armée burkinabè disposait déjà de cinq drones de combat Bayraktar TB2 acquis au printemps 2022 sous l’ère du colonel Damiba, chaque appareil valant 4,5 millions d’euros. À présent, les effectifs triplent avec la livraison d’une douzaine de modèles TB2 mais aussi de drones Akinci, plus puissants. On évoque là des bimoteurs d’une autonomie et d’une capacité d’armement supérieures au TB2, pouvant charger près d’une tonne de bombes ou de missiles. En revanche, on ne connait pas le prix d’achat.
Ce qui est certain, affirme le ministre de la Défense burkinabè Kassoum Coulibaly, c’est que ces nouveaux équipements devraient mettre à mal les offensives terroristes au Burkina Faso : « C’est une fierté pour nous parce que nous voyons l’effort que ça fait avec cet apport de multiplicateur de forces. Dans les lieux les plus reculés, on nous demande « ces avions sans bruits ». Nous les avons. Grâce à la contribution des populations, nous avons une multitude d’engins de ce genre actuellement dans le ciel. Ils scrutent et recherchent pour retrouver et détruire l’ennemi. »
À l’issue de la cérémonie de remise des appareils à Ouagadougou, le chef de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a tenu à remercier le président turc Recep Tayyip Erdogan pour ce partenariat militaire qu’il a qualifié de « sain et sincère ».