La Turquie s’oppose à la présence de combattants kurdes en Syrie/ Le PROGRÈS-AFP

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Lors d’une rencontre avec le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, la Turquie a rappelé son opposition ferme à voir les combattants kurdes jouer un rôle en Syrie.

Le Progrès avec l’AFP, le 28 décembre 2024

« L’organisation terroriste PKK/FDS ne peut pas être acceptée en Syrie », a déclaré le porte-parole du ministère, faisant référence aux puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis, et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du pays.

« Garantir la stabilité de la Syrie »

Hakan Fidan a expliqué à son homologue qu’il était « important d’agir en coopération avec la nouvelle administration syrienne afin de garantir la stabilité de la Syrie et de mener à bien la période de transition d’une manière ordonnée », a rapporté le porte-parole.

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Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé mardi dernier un accord avec « tous les groupes armés » pour leur dissolution, précisant qu’ils allaient être intégrés au ministère de la Défense. Cet accord ne concerne cependant pas les Forces démocratiques syriennes.

La Turquie, proche des nouvelles autorités syriennes

La Turquie, très proche des nouvelles autorités en place à Damas, considère les FDS comme une extension de son ennemi juré, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, kurde turc). Les FDS ont été le fer de lance de la lutte contre le groupe djihadiste État islamique (EI), défait en 2019 en Syrie.

Les Kurdes avaient profité de l’affaiblissement du pouvoir central de Bachar al-Assad avec la guerre en Syrie, déclenchée en 2011, pour proclamer une « région autonome » dans le nord, s’attirant l’hostilité de la Turquie voisine.

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