Ce mardi 5 mars, le Conseil de l’Europe a dénoncé une « liberté d’expression » qui serait « en péril en Turquie ». Ce dernier s’inquiète particulièrement du risque d’autocensure des journalistes face au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan. La Turquie est l’un des 46 pays membres du Conseil de l’Europe – principal organe de défense des droits de l’homme sur le continent.
Marianne (avec AFP), le 7 mars 2024
« La liberté d’expression est en péril en Turquie » ? Le Conseil de l’Europe a sonné l’alarme ce mardi 5 mars. Il s’inquiète particulièrement du risque d’autocensure des journalistes face au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan. Journalistes, défenseurs des droits de l’homme et société civile évoluent « dans un environnement extrêmement hostile, marqué par des pressions systématiques et des poursuites judiciaires », écrit la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, dans un mémorandum sur la liberté d’expression et des médias.
La Turquie est l’un des 46 pays membres du Conseil de l’Europe, principal organe de défense des droits de l’homme sur le continent. La détérioration de la liberté d’expression atteint des « niveaux très inquiétants, caractérisés par de nombreuses violations flagrantes » des libertés fondamentales, dénonce Dunja Mijatovic.
« La liberté d’expression est en péril en Turquie » ? Le Conseil de l’Europe a sonné l’alarme ce mardi 5 mars. Il s’inquiète particulièrement du risque d’autocensure des journalistes face au pouvoir du président Recep Tayyip Erdogan. Journalistes, défenseurs des droits de l’homme et société civile évoluent « dans un environnement extrêmement hostile, marqué par des pressions systématiques et des poursuites judiciaires », écrit la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, dans un mémorandum sur la liberté d’expression et des médias.
La Turquie est l’un des 46 pays membres du Conseil de l’Europe, principal organe de défense des droits de l’homme sur le continent. La détérioration de la liberté d’expression atteint des « niveaux très inquiétants, caractérisés par de nombreuses violations flagrantes » des libertés fondamentales, dénonce Dunja Mijatovic.
UN RISQUE « EXISTENTIEL POUR L’ÉTAT DE DROIT »
« Les dommages causés à la liberté des médias et à la liberté d’expression laissent des traces de plus en plus profondes, conduisant à l’autocensure des journalistes et des médias indépendants », ajoute la commissaire. Dunja Mijatovic, dont le mandat s’achève le 1er avril, constate « une pression continue et concertée » visant à « faire taire les voix critiques » des journalistes comme des avocats.
La responsable bosnienne du Conseil de l’Europe déplore les entraves à la liberté de réunion, évoquant « une répression policière brutale », « des arrestations massives » et des poursuites pénales contre des manifestants pacifiques. Elle regrette particulièrement les interdictions de manifester visant les femmes, les défenseurs des personnes LGBT ou de l’environnement. Et de dénoncer à l’approche du 8 mars : « Il est particulièrement regrettable que la marche organisée à Istanbul à l’occasion de la Journée internationale des femmes soit interdite depuis huit ans ».
Dunja Mijatovic voit un risque « existentiel pour l’État de droit » du fait du manque d’indépendance du système judiciaire. Elle appelle Ankara à libérer les prisonniers d’opinion, à réviser ses lois restrictives et à appliquer les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).