Nâzim Hikmet (1901-1963) grande figure turque de la littérature, grand rénovateur de la poésie contemporaint a connu les prisons turques, la perte de sa nationalité. Il a vécu en exil pendant douze ans en Union soviétique. “Lorsqu’il décède à Moscou en 1963,« le Turc errant » est devenu une figure majeure de la poésie mondiale.”
A l’occasion de la publication d’une de ses oeuvres Taranta-Babu (Editions Emmanuelle Collas) une émission du 6 décembre sur France Culture lui rend hommage avec Timour Muhidine (écrivain, éditeur et professeur à l’INALCO), Nedim Gürsel (écrivain) et Emmanuelle Colas (éditrice) cliquer pour la consulter en podcast
Paru en 1935, cet ouvrage dont seuls certains extraits avaient été traduits en français, était resté inédit en France. “Prenant la forme de treize lettres adressées de Rome à Addis-Abeba par un jeune Éthiopien à sa femme, Taranta-Babu, au moment où Mussolini s’apprête à fondre sur l’Afrique, ce texte en vers libres se lit comme un roman d’amour. Le poète y dénonce les défis de l’Histoire et affirme sa vision internationaliste et déjà tiers-mondiste. Plus universel que jamais, il construit ici un lien puissant, instantané, entre les époques.