JDD, 26 juillet 2021, Killian Cogan
Aux portes de la ville, un imposant panneau à l’effigie d’un Atatürk contemplatif. Plus loin, des femmes portant le niqab, gantées, arpentent les rues. Nous sommes à Kirsehir, à deux heures de route de la capitale turque. C’est ici, durant l’hiver 2017, qu’ont été retrouvés Amir et Amira Hussein, deux enfants yézidis kidnappés dans le Nord-Ouest irakien lors du rapt par l’organisation État islamique (EI) de 6.000 femmes et enfants issus de cette minorité religieuse en août 2014.