Principal opposant au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan, le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu devait être désigné dimanche 23 mars comme le futur candidat de l’opposition aux élections présidentielles.
En Turquie, la nouvelle a pris tout le monde de court. Le maire d’Istanbul, mégalopole de 18 millions d’habitants, Ekrem Imamoglu, principal opposant au pouvoir, a été placé en garde à vue ce mercredi 19 mars au matin. L’édile devait, le 23 mars, être désigné officiellement comme candidat de son parti, le CHP [laïc et nationaliste] aux élections présidentielles de 2028.
La veille, l’université d’Istanbul avait annulé son diplôme universitaire, prérequis indispensable pour pouvoir légalement se présenter comme candidat aux élections présidentielles.
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Le pouvoir turc a achevé son virage autoritaire, il restait encore à l’opposition une dernière chance de l’emporter par les urnes et le pouvoir a visiblement eu peur d’Imamoglu
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