Le maire d’opposition d’Istanbul dénonce le « harcèlement judiciaire »/ L’ORIENT LE JOUR

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L’Orient le Jour, le 31 janvier 2025

Le maire d’Istanbul et figure de l’opposition turque, Ekrem Imamoglu, a dénoncé vendredi le « harcèlement » de la justice à son encontre, à sa sortie d’un tribunal d’Istanbul où il comparaissait.

« Nous subissons à Istanbul un harcèlement judiciaire au plus haut niveau, mais nous n’abandonnons et n’abandonnerons pas. Nous continuerons à lutter contre l’injustice ! », a lancé M. Imamoglu, juché sur le toit d’un car devant plusieurs milliers de personnes venues le soutenir.

Le maire d’Istanbul, figure du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale formation de l’opposition turque, est considéré comme le principal rival du président Recep Tayyip Erdogan avec le maire CHP d’Ankara Mansur Yavas. M. Yavas, venu vendredi à Istanbul, a affirmé que le pouvoir veut « transformer la Turquie en prison à ciel ouvert ».

Le maire d’Istanbul et figure de l’opposition turque, Ekrem Imamoglu, a dénoncé vendredi le « harcèlement » de la justice à son encontre, à sa sortie d’un tribunal d’Istanbul où il comparaissait.

« Nous subissons à Istanbul un harcèlement judiciaire au plus haut niveau, mais nous n’abandonnons et n’abandonnerons pas. Nous continuerons à lutter contre l’injustice ! », a lancé M. Imamoglu, juché sur le toit d’un car devant plusieurs milliers de personnes venues le soutenir.

Le maire d’Istanbul, figure du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), principale formation de l’opposition turque, est considéré comme le principal rival du président Recep Tayyip Erdogan avec le maire CHP d’Ankara Mansur Yavas. M. Yavas, venu vendredi à Istanbul, a affirmé que le pouvoir veut « transformer la Turquie en prison à ciel ouvert ».

M. Imamoglu, visé par plusieurs enquêtes, était appelé à témoigner devant un procureur pour des critiques visant le procureur général d’Istanbul et un expert désigné dans plusieurs enquêtes contre des municipalités CHP.

Le maire d’Istanbul s’est défendu d’avoir menacé le procureur général et l’expert judiciaire et d’avoir tenté d’influencer le cours de la justice — ce qui lui est reproché —, affirmant avoir simplement fait usage de sa liberté d’expression, selon ses déclarations transmises à l’AFP. « Je ne céderai pas à ces menaces », a-t-il dit, dénonçant une justice qui tente de « l’intimider » via « des enquêtes politiquement motivées ». S’exprimant devant la foule après son audition face au palais de justice de Caglayan, sur la rive européenne d’Istanbul, M. Imamoglu a fustigé une « conspiration » à son égard.

« Le parti au pouvoir cherche à se venger en éliminant Imamoglu de la scène politique. Ils sont encore sous le choc d’avoir perdu à Istanbul lors des deux dernières élections. Mais cela ne nous arrêtera pas », a déclaré à l’AFP un partisan du maire d’Istanbul, Ferdi Demirtas, 48 ans, devant le même tribunal.

ze élus, dont deux maires CHP de districts d’Istanbul et huit maires du parti prokurde DEM, ont été destitués depuis les élections locales de mars 2024 et une série d’arrestations a visé récemment des journalistes et des artistes.

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