ATTAQUE Un homme a été tué dimanche en pleine messe dans une église italienne catholique à Istanbul par deux assaillants masqués qui ont ouvert le feu et ont été finalement arrêtés par la police turque
Le 28 janvier 2024, 20 Minutes
En pleine cérémonie religieuse. Deux assaillants masqués ont attaqué ce dimanche à Istanbul une église italienne, faisant un mort, a annoncé le ministre turc de l’Intérieur Ali Yerlikaya. L’attaque est survenue vers 11h40 locales (8h40 GMT) dans le quartier Sariyer d’Istanbul, a annoncé le ministre de l’Intérieur sur les réseaux sociaux. Une enquête a été ouverte, a-t-il ajouté. Selon le ministre, une personne qui assistait à la célébration, simplement identifiée par ses initiales C. T., a été tuée.
Le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque, via le réseau social Telegram. Les autorités turques avaient auparavant estimé que l’attaque semblait viser une personne en particulier plutôt que l’église Santa Maria, située dans le quartier Sariyer sur la rive européenne d’Istanbul.
Les deux assaillants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de fuir, a annoncé dans la soirée le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya. Des images télévisées montraient des policiers et une ambulance devant le portail de l’église. « Nous condamnons fermement cette attaque ignoble », a ajouté Ali Yerlikaya.
Erdogan présente ses condoléances
Les assaillants ont visé cette personne en pleine messe, a dénoncé Omer Celik, le porte-parole du parti au pouvoir AKP (Parti pour la justice et le développement). « Nos forces de sécurité mènent une enquête à grande échelle sur cette affaire », a-t-il déclaré. « Ceux qui menacent la paix et la sécurité de nos citoyens n’atteindront jamais leurs objectifs ». Le mobile de cette attaque n’était pas connu dans l’immédiat.
Recep Tayyip Erdogan a présenté ses condoléances. Il a assuré que toutes les « mesures nécessaires » ont été prises pour retrouver les agresseurs. Le président turc, qui s’est entretenu au téléphone avec le prêtre de l’église et des responsables locaux, a assuré que tout était mis en œuvre pour retrouver les agresseurs « dès que possible », selon la présidence.